Ma nouvelle amie ? Mon nouvel ami ? (Omi)

~~ Je marchais dans les allées lustré du Shibuya, mes talons claquaient fortement sur le sol, des talons bottine noir assortie à mon jean. Il faisait froid dehors, une grosse pluie était tombé, alors j’avais sorti ma grosse écharpe beige assortie bien comme il fallait avec mon haut kaki a dentelle. J’avais mis mon gros pull noir pour bien me couvrir, j’enlevais ma capuche qui était attaché à mon pull. Je venais à peine de rentré et je me jeter déjà dans mon magasin préférer « comme des garçons « une marque française incroyablement pas chère et magnifique ! Et op de l’argent dépenser et deux grosses sacs dans les mains, j’avais faim maintenant –et oui le shopping sa fatigue –alors je voulais me dirigeais vers le restaurant-magasin qui se trouvait vers la seconde entré mais je fus bloqué par une bande de racailles, oui vraiment très racailles. J’aurais bien voulus leur faire comprendre que je n’étais pas une pauvre petite fille mais face à 4 grands je me sentis soudainement très fragile.

-Eh ma petite, ça te dit de me filer un peu d’argent ?

~~Répondre « je n’en n’ai plus » aurait était la réponse le plus censé si je n’avais pas deux gros sacs de fringues dans les mains. Je me reculais mais ils m’attrapaient par les épaules et tiraient sur mon sac en bandoulière. Je criais et lâchais mes sacs, mes pieds partaient dans tous les sens espèrent toucher quelque chose de sensible pour les arrêter, mais rien, j’étais une vraie gourde et la lanière craqua. Ils éclataient de rire et me jetais au sol en secoua mon sac sous mon nez, malheurement j’étais dans le coin le plus désert de Shibuya et personne ne pouvais venir m’aider…

Ses mains étaient gelées, alors elle se les frottait l’une contre l’autre, soufflant dessus pour se réchauffer un minimum. Son long manteau noir avait ses pans qui voletaient doucement au rythme de son pas assuré, le son des boucles de métal de ses boots résonnant à chaque fois qu’elle posait son pied sur le sol. Son jean empêchait le froid de passer, mais son tee-shirt n’était pas assez épais. Elle releva les yeux de ses mains recouvertes de mitaines, et vit alors le centre commercial de Shibuya. Tiens. Elle trouvera peut-être quelque chose à boire ? Mais bon, au moins, elle sera pour sûr au chaud.

Omi entra alors, et parcourut les couloirs du centre, cherchant un petit stand de boissons chaudes. Elle en trouva un et se prit un café serré, avant de se remettre à marcher. Un peu plus loin, l’androgyne stoppa ses pas. Quatre garçons sur une seule fille ? Faut-il être aussi lâche… Elle finit son café d’une traite, avant de l’écraser dans sa main. Elle le jeta sur la tête du gars qui agitait le sac devant la jeune demoiselle. Celui-ci se retourna, et se mit à gueuler contre Omi.

-Tu veux quoi, toi, du con ?! Barre-toi avant qu’on te fasse ta fête !

L’argentée haussa un sourcil. Elle pointa son doigt vers chacun d’eux. Un. Deux. Trois. Quatre. Omi eut un petit sourire narquois, et leur fit signe de venir. Les quatre racailles se mirent à rire et lui firent des doigts d’honneur, l’insultant et se moquant. L’androgyne soupira. Elle s’approcha et prit sa cigarette de ses lèvres. Elle la posa sur un petit muret, avant de se retourner vers eux.

Ils n’eurent pas le temps de dire ouf, qu’Omi engagea le combat. L’élève se débrouillait très bien, et esquiva avec aisance les coups portés avec violence et donc aucune précision. Leur rage rendait leurs poings faibles et faciles à contrer. Ils se retrouvèrent à terre en moins de deux minutes, gémissant de douleur, incapables de bouger. L’argentée s’approcha et écrasa la main de celui qui avait le sac, l’obligeant à le lâcher. Elle put alors le ramasser et le tendit à la jeune femme. Son regard était sans aucune expression, tout comme son visage. Aucun sourire, mais un air froid, stoïque. Aucune parole n’avait franchi ses lèvres.

Une fois le sac reprit, Omi reprit sa cigarette, qui n’était pas consumée, et tira une profonde latte.

~~ Je restais à terre, à attendre qu’un poing ou qu’une insulte me tombe sur la tête, mais a la place un étrange « ark » me traversa les oreilles. Je relevais les yeux et vis un garçon, avec de magnifiques cheveux argent. Son manteau noir volait derrière lui, des petits claquements suivaient ses pas, je me rendis compte qu’il les frappait, ses gestes étaient si grand et souple que cela ressemblait plus à une danse qu’une bagarre. Mes yeux devaient briller, ainsi que ma bouche était en forme de O. J’étais resté accroupie pendant toute la danse, puis quand il se pencha vers moi pour me rendre mon sac je pus voir ses yeux et quelque chose m’interpela… Une lueur, qui n’avait rien de masculin… Même à voir de plus prêt son visage était très efféminer. Je repris mon sac, puis je me relevais en même temps que lui, je n’arrivais pas à le quitter des yeux.

-M…Merci…

~~Je serais mon petit sac sans lanière dans mes mains, mes deux gros sacs de vêtement toujours à terre.

-Je…Euh… Encore merci et… C’est impressionnant ce que tu viens de faire… Comment te remercier ?

~~Je regardais quelque seconde mes agresseurs, je les voyais en train de se relevait en râlent et partir en boitant pour certain. Je me ressaisis, oui ce garçon m’avais bien « perturbé », c’était tellement incroyable que je rencontre un tel garçon surtout dans cette situation. Mes joues devinrent un peu rouge, c’était qu’il était beau en plus…

C’était normal que cette bagarre ressemble à une danse. Omi maîtrisait très bien les arts martiaux. Elle était ceinture noire, 3è dan, quand même. Le combat n’avait pas été parfaitement égal, vu la vitesse à laquelle elle les avait mis à terre.

La jeune femme semblait se remettre de ses émotions. La jeune louve la laissa reprendre son sac, bien tranquillement. Elle remarqua cependant qu’elle n’avait pas encore ramassé ses sacs. Que contenaient-ils en plus ? Ils semblaient bien épais, et vu la marque dessus, il devait s’agir d’habits, ou bien de chaussures, tout simplement.

Omi haussa un sourcil à sa question.

« Pas besoin. »

Sa voix était assez masculine, notamment à cause de la consommation de cigarettes, mais restait douce. La féminité et la masculinité se mélangeaient dans cette voix.

Ce n’était pas par charité qu’elle avait fait ça, qu’elle avait sauvé la demoiselle. Elle n’aimait pas l’injustice, c’était tout. Mais bon, elle sentait que cette fille allait la coller tant qu’elle ne l’aurait pas remerciée. Alors mieux valait qu’elle accepte sa proposition et trouve une idée pour qu’elle sente que sa dette ait été payée. Que faire… Son ventre gargouillant lui donna la réponse.

« Paie-moi un repas. »

Mais où ? Elle n’allait pas non plus lui faire dépenser beaucoup d’argent pour un simple repas. Omi tendit son bras, et pointa de son doigt un sushi bar. Une espèce de fast-food sera bien suffisant pour elle. Et puis, il y avait de tout, alors elle aurait de quoi se nourrir avec peu. C’est ce qui était vraiment bien dans ce genre de restaurant. Enfin, si on pouvait appeler ça un restaurant.

« Pas besoin. »

~~Sa voix me fis sourire, qu’elle était belle ! A la fois male et féminine, c’était dingue comme ce garçon ressemblait à une fille, aurais- t-il la maladie d’hermaphrodite ? Pourtant même si il portait un haut léger, aucune trace même légère de poitrine ne se voyais pas. Je me repris et ramassais mes sacs, avec un peu de maladresse. Je tenais vraiment à le remercier, j’allais insister quand il me montra du doigt un sushi-bar.

« Paie-moi un repas. »

~~J’hochais la tête rapidement, je lui pris le poignet et partie en le tirant un peu vers le sushi bar, je mis mon petit sac dans un des gros et entra dans le petit restaurant. Je me dirigeais vers le serveur et lui demanda une table pour deux, plusieurs personne nous regardait mais je ne fis pas attention. Il nous montra la table, je m’assis et posa mes sacs à côté de moi. Je n’arrivais pas à enlever mon grand sourire du visage, est-ce que ce garçon allait devenir mon ami ? J’aimerais beaucoup.

-Je m’appel Fujiwara Emiko et toi ?

~~Je voulais faire connaissance, j’ouvris la petite carte des plats et mes yeux effleuraient les noms et les prix. Rien n’était très chère et je comptais lui payer le repas.

Omi fut surprise de sentir la main de la jeune femme lui entourer le poignet pour la faire venir avec elle jusqu’au fast-food. Comme si elle ne savait pas où il était ! Mais bon, peu importe. Elles entrèrent et l’androgyne haussa un sourcil en voyant les gens les regarder. Quoi ? Ils n’avaient jamais vu de nouveaux clients dans un restaurant ou quoi ? Ou bien était-ce tout simplement ses cheveux argentés qui dérangeaient ? Bah, peu importe. Elle ne comptait pas plaire aux gens. Sauf peut-être aux femmes qu’elle voulait conquérir. Mais rien de plus.

Elles allèrent s’installer à une table indiquée par le serveur, et prirent les cartes. Omi regarda la sienne, et se demanda quoi prendre. Elle voulait se faire plaisir, mais sans lui faire dépenser trop non plus. Elle reposa la carte une fois qu’elle eut choisi, mais releva les yeux vers la jeune femme.

« Omi. »

Mais elle allait sans doute lui dire : Omi comment ? Alors elle la doubla.

« Koizumi Omi. »

Mais elle n’avait pas envie d’en dire plus. Après tout, pourquoi elle lui donnerait plus que son nom ? Elle n’en voyait pas du tout l’intérêt en fait.

Une serveuse arriva, une belle brune aux cheveux longs et des yeux noisette pétillants. Avec un joli décolleté que l’androgyne ne manqua pas de remarquer. Elle lui fit d’ailleurs un sourire charmeur.

- Avez-vous choisi ?
« Oui. Je voudrais du yakitori, un assortiment de sushis version small, et du sake. Et peut-être… un dessert… »

La serveuse se mordit la lèvre, notant les commandes sur son calepin.

- C’est noté. Et vous mademoiselle, que prendriez-vous ?

« Koizumi Omi. »

Mon sourire ne quittait pas mes lèvres, je posais la carte sur le côté et enleva mon écharpe pour avoir un peu moins chaud. Je me demande si lui n’avais pas chaud, son manteau avait l’air épais.

-Enchanter Omi !

Je vis ensuite la serveuse arrivait, je fis comme-ci je n’avais pas vu Omi fixer son décolleter, cela me faisait rire intérieurement, je lui donnais nos carte avant qu’elle ne me pose la question.

-Eh bien… Je vais prendre des pâtes au soja avec de la viande, saignante, avec quelque sushi, un Ice Tea et un Sushi chaud en dessert merci.

Elle nota ma commande avant de partir vers les cuisines, je retournais ensuite mon regard vers Omi.

-Dis-moi un peu sur toi, j’ai déjà vu que tu étais très douer pour te défendre, tu pourrais m’apprendre ?

Oui j’aimais parler, je parle même beaucoup, mais face à des personnes qui parle peu c’est parfois pas si mauvais. Je comptais faire de lui mon ami, j’étais sûr qu’on allait bien s’entendre.

Elle était sacrément mignonne cette serveuse. Omi en profiterait bien une fois que la demoiselle serait partie et l'aurait laissée tranquille. Mais bon, en attendant, elle avait un repas tous frais payés. Alors pourquoi ne pas en profiter ? Mais bon, elle n'était pas non plus rustre alors elle n'en profiterait pas pour ruiner la jeune femme. Non, elle prendrait un simple repas ordinaire un peu plus raffiné que d'habitude. Ca la changerait de ces derniers temps où elle devait se serrer la ceinture car sa paie avait du retard.

Son regard se leva en entendant la demande de la dénommée Emiko. Elle comptait lui faire perdre son temps ou quoi ? Et puis, de toute façon, qu'est-ce qu'elle y gagnerait à former à l'art du combat et des arts martiaux, une gamine comme elle ? Elle semblait chétive et sans aucune force. Bon, c'était vrai qu'au premier regard et au vu de sa maigreur, Omi ne semblait pas non plus dangereuse.

« Et c'est quoi mon intérêt à t'apprendre ? »

C'est vrai quoi. Elle y gagnait quoi à lui enseigner comment se battre et se défendre ? Et puis, quand on y réfléchissait.

« Inscris-toi plutôt aux cours d'arts martiaux. »

Il y avait un prof qui était très bon, même si c'était un homme. L'un des rares que l'argentée était capable d'apprécier de toute façon. Il avait réussi car il savait ce qu'était les arts martiaux et ne les bafouait pas. Alors Omi s'était dit qu'il était peut-être digne de confiance pour un mâle.

« Le prof est bon. »

Non vraiment, Omi ne voyait pas pourquoi elle accepterait. Ca lui ferait plus perdre son temps qu'autre chose. Elle n'avait pas envie de passer quelques heures de la semaine avec une fille qui ne semblait même pas intéressante à séduire et à amener dans son lit ne serait-ce que pour une nuit. Non... Celle-là semblait trop craintive. Elle était plutôt mignonne oui, mais pas assez au goût de la louve.

Les plats finirent par arriver. Le service était plutôt rapide dis-donc. Omi remercia la serveuse avec un de ses sourires dont elle avait le secret. Ce genre de sourire qui fit se mordre la lèvre à la jolie employée, lui faisant teindre légèrement ses joues de rouge. Elle leur souhaita un bon appétit, avant de repartir vers les autres tables pour continuer son service.

« Bon ap, Emiko. »

« Et c'est quoi mon intérêt à t'apprendre ? »

C’est vrai que cette question était normal, Omi semblait être les genres de personne à ne pas trop consacré son temps aux autres, mais je me devais de questionner ce qui semblait bientôt devenir mon nouvel ami. Oui je tenais vraiment à être ami avec Omi.

« Inscris-toi plutôt aux cours d'arts martiaux. Le prof est bon.»

Je bus quelque gorgée de l’ice tea qui fus apporter avant nos plats, je regardais Omi dans les yeux a limite de plisser les miens, je voulais lire son âme, essayer de comprendre qui il était réellement. Quelque chose me…Gêner mais je n’arrivais pas à savoir quoi exactement, je ne tardais pas à lui répondre.

« Oh pour avoir un bon prof j’en ai un, Kuroda-sensei a mon lycée, je prends des cours particulier de Kendo avec lui mais je n’ai pas forcément toujours un sabre ou un bâton sous la main, apprendre pour pouvoir me défendre sur le moment avec mes poings seraient plus simple. »

Je fis comme-ci je faisais de la boxe dans l’air avec un rire amusé, Kuroda-sensei était un très bon professeur et dure aussi, mais cela n’avait pas d’importance pour moi, je voulais devenir forte très forte.
Les plats arrivaient, je souris et remerciai avec plaisir la serveuse avant de commencer à manger.

« Bonne appétit Omi »

Omi commençait à manger, dégustant son plat qu'elle avait commandé. Elle adorait ça, mais ne venait pas souvent au restaurant. C'est vrai que la jeune fille face à elle n'avait pas tort. C'était un prof d'arts martiaux oui, mais il ne faisait pas que du karaté ou du judo. Apparemment, cette fille prenait plutôt des cours de Kendo.

Après réflexion, la jeune louve releva la tête hors de son plat. Et, tout en se servant un verre d'eau fraîche qu'elle boira après avoir finit son assiette, elle s'adressa à la jeune Emiko.

« Tu me donnes quoi en échange ? »

Elle lui lança un regard sérieux. Omi s'était dit qu'elle pouvait peut-être accepter de lui donner des cours. Mais certainement pas sans quelque chose en retour, ça allait de soi.

« Et sois imaginative. Je n'aime pas perdre mon temps. Je suis ceinture noire, 3è dan. Et... J'accepte autre chose que l'argent. »

Des services, par exemple... Mais est-ce qu'elle comprendrait ? Omi doutait assez, elle avait l'air si pure et innocente. Mais elle avait également l'air de vouloir absolument apprendre, alors elle se creusera sans doute la tête pour trouver une monnaie d'échange à offrir à l'androgyne. Peut-être même qu'elle trouverait une idée alléchante.

Je pris deux bouchées en souriant de plaisir, c’était si bon ! La nourriture est mon meilleur ami y a pas de doute, mais pas pour mes fesses c’est plutôt son ennemie juré. Omi avait l’air d’aimer aussi, t’en mieux ! Et là il me sortit un « quoi en échange ? » je fis un grand sourire de victoire ! Je commençais déjà en faire une liste dans ma tête, toujours en le regardant. Continuant de manger, je n’arrivais pas à me stopper et j’étais trop heureuse.

-« Et sois imaginative. Je n'aime pas perdre mon temps. Je suis ceinture noire, 3è dan. Et... J'accepte autre chose que l'argent. »

Je m’arrêtais soudainement, je posais ma fourchette et fini ma boucher. Je mis ensuite mon menton sur mon poing et plissais mes yeux en regardant Omi.

-Oh autre chose hein ? Je savais que sous cet air de bad boys super mystérieux qui se bat méga bien, un vilain pervers cherche des situations agréables partout où il passe …

Je levais les sourcils en souriant puis reprit une bouchée.

-Je suis d’accord. Tu auras tout ce que tu veux.

Et oui, je n’étais pas aussi prude et aussi sage que j’en ai l’air. Mais grâce à cette apparence mon frère ne voyait rien du tout et moi derrière tout ça…Je faisais ce que je voulais.

Omi fut sacrément surprise pour le coup là. Elle aurait pensé qu'Emiko était le genre de fille prude, qui serait choquée par les sous-entendus de la jeune louve. Mais en plus d'avoir compris, ce dont l'androgyne avait douté, elle acceptait. Là, c'était plutôt l'argentée qui était choquée. Elle aurait plutôt pensé, et aurait même parié que la jeune femme qui lui faisait face se serait offusquée et aurait rougi de gêne et de honte.

Un sourire sadique et assez pervers se dessina sur les lèvres d'Omi, qui du coup, s'amusait bien plus. Elle avait bien fait de réfléchir à nouveau à la demande d'Emiko.

« Comme quoi l'habit ne fait pas le moine... »

Elle souriait, avant de continuer son repas. Elle prit une nouvelle bouchée, et l'avala, avant de reprendre à nouveau la parole.

« T'as l'air d'une fille toute sage, toute prude... Mais serais-tu en réalité la plus perverse de nous deux ? »

Ca serait bien amusant ça. Omi s'installa un peu plus à son aise, fixant la jeune femme. Elle se passa la langue sur ses lèvres, sentant son animalité prendre le dessus.

« Une fille qui a l'air d'une poupée, qui a l'air timide... mais qui cache des goûts pervers... Ce me plait. »

Quand je vis la réaction choquer d’Omi je ne pus m’empêcher de rigoler, il ne s’y attendait pas ça c’est sûr ! Personne non personne ne pouvait se douter que ce genre de chose ne me choque pas et qu’au contraire je m’y connaissais.

« Comme quoi l'habit ne fait pas le moine... »

Je fis un petit sourire malicieux.

-Quand on a un grand-frère protecteur, il vaut mieux porter cette apparence pour être tranquille.

Je fini mon assiette en souriant, Omi se demandait de qui de nous deux étaient le plus pervers. Je ne l’étais pas, je suis juste ouverte d’esprit et très renseigner à ce sujet, c’est préférable pour apprendre pour le jour où on sera dans la phase final. Malheureusement pour moi je n’y suis jamais arrivé, peut-être à cause de mon apparence, mais j’étais sûr qu’avec Omi cela serais différent.

« Une fille qui a l'air d'une poupée, qui a l'air timide... mais qui cache des goûts pervers... Ce me plait. »

Son regard avait une lueur d’envie soudaine, sa lui plaisais beaucoup sa se voyait et moi aussi d’ailleurs. Omi avait un physique bien attirant.

-La petite poupée que je suis est bien renseigner, je ne serais pas choquer tu peux en être sûr.

Décidément... Cette fille était bien différente de son apparence. Omi était de plus en plus intéressée. Elle avait donc un frère à qui il fallait qu'elle cache ses goûts ? Omi ne connaissait pas ça, étant enfant unique. Elle finit son repas, puis but enfin ce verre qu'elle s'était servi. Elle se passa la main dans le cou, puis la nuque.

« Bien renseignée ? Jusqu'à quel point ? »

L'était-elle juste sur la théorie ou avait-elle mit en pratique ? Et dans les deux cas, que connaissait-elle ? Les bases ? L'essentiel ? Ou quelques extras ? L'androgyne se posait vraiment la question. Cette fille était bien plus intéressante qu'elle ne le paraissait au premier regard.

« Puisqu'on s'est parfaitement compris, propose-moi ce que tu me donnerais en échange de mes cours d'arts martiaux. »

Les choses étaient au clair, alors à Emiko d'annoncer le prix. Maintenant qu'elle savait de quoi la jeune louve avait eu envie, à elle de dire jusqu'où elle était prête à aller. Omi ne voulait pas lui donner d'indice par contre, elle voulait voir jusqu'où irait l'esprit de la jeune femme.

Pendant ce temps, la jolie serveuse revint, et l'argentée demanda l'addition. La serveuse s'éclipsa le temps d'aller chercher tout ça, et ramena le ticket avec le montant. Ca ne le faisait pas de faire payer une femme devant une autre, alors ce sera pour la prochaine fois, qu'Emiko l'invitera. Surtout qu'Omi avait profité de payer elle-même l'addition pour glisser son numéro entre les billets.

Belle question, renseigner mais à quel point ? Je pense que malgré le manque de côté pratique, je savais tout ce qui avait à savoir. Pas besoin de lui poser la question à lui, c’était sûr qu’il a dû en voir passer. Par contre je n’allais pas lui en parler devant tout le monde, surtout voyant que certains regards étaient poser sur nous, ce n’est pas moi qui risquait d’être choquer. Je restais silencieuse, le fixais juste du regard, un beau regard bien amusé et profond, maintenant c’était question de ce que j’allais lui donner, je fis un petit rire. Je me retenu de répondre quand la serveuse arriva, Omi en bon gentleman paya l’addition.

-Merci pour le repas Omi.

Puis je me levais de table, remis mon manteau ainsi que mon écharpe puis mes sacs remplit de vêtement pour sortir. Omi me suivit, je tournais sur moi-même en regardant en l’air puis m’arrêta un peu plus loin dans sa direction. Le centre était devenu désert à notre étage.

-Ce que je te donnerais en échange ? C’est simple tout est devant toi.

Je me montrais moi, puis je tournais encore une fois en chantonnant pour descendre à l’étage inférieur.

Une fois l'addition payée, elles purent sortir du restaurant. Omi attrapa son long manteau noir dont elle se revêtit, ainsi que ses mitaines qu'elle avait enlevées pour avoir plus d'aisance pour manger. Elles se mirent à marcher tranquillement, l'androgyne ayant ses mains dans les poches. C'était sûr que continuer à parler de ce sujet devant tout ce monde n'était pas la meilleure idée. Il fallait quand même faire preuve d'un peu de pudisme.

Elle finit par répondre à sa question une fois qu'elles furent sûres de ne pas être entendues par des oreilles indiscrètes. Juste cette réponse ? Elle n'était pas très précise...

« C'est assez vaste tu sais... »

Un peu trop même. Mais la jeune louve s'approcha de la jeune femme, posant sa main sur la taille d'Emiko. Tiens... Elle avait les hanches prononcées mais restant fines. Une taille bien taillée quoi. Parfait... Un plaisir des sens et de la vue, sans nul doute.

« Es-tu certaine de vouloir tout offrir de toi... ? »

Elle lui avait murmuré cette question à l'oreille, prenant volontairement un timbre suave et charmeur. Omi avait de l'expérience avec les femmes, et savait plus ou moins comment les faire tomber dans ses bras. Mais il arrivait que certaines résistent. C'était normal après tout, elle n'avait pas la science infuse.

« Cette proposition est à tes risques et périls... Je peux jouer pendant une nuit entière tu sais... Je l'ai déjà fais plusieurs fois. »

Avec son ex, Miko. Une femme fatale aux allures de poupée. Le genre de femmes qu'Omi adorait. C'était une princesse, une peste capricieuse, aux formes généreuses et qui pourtant était capable de soumission. Une femme parfaite quoi.

Je sentis sa main au niveau de ma taille, il c’était rapproché de moi et je me retrouvais assez prêt désormais. Par chance, nous étions dans les grands escaliers en bois, à l’abri des regards indiscret. Je sentie un frisson me parcourir tout le long de mon dos, comment résister à un tel regard et a de tel parole ? C’était impossible… Je n‘allais pas me la jouer fille chiante et enlever sa main, au contraire j’étais très bien là où j’étais.

« Es-tu certaine de vouloir tout offrir de toi... ? »

Encore des frissons. Sa voix était un supplice. J’avais un peu de mal à contrôle mes pensées, des images pas très catholique défilé dans mon esprit, rien que de voir ses lèvres d’aussi prêt me donner envie de l’embrasser, mais un peu de tenue je n’allais pas lui sauter dessus en public quand même !

« Cette proposition est à tes risques et périls... Je peux jouer pendant une nuit entière tu sais... Je l'ai déjà fais plusieurs fois. »

Dans ma tête je me voyais entrain de crier de joie rouge comme une tomate, mais en réalité, je restais coller à ses paroles, totalement sous le charme c‘était sûr.

-Je t’ai dit que tu aurais tout ce que tu veux… Cela ne me dérange absolument pas.

Bizarrement j’avais l’impression que le temps c’était arrêter, je ne voyais que les yeux de Omi malgré que je venais de louper deux appels en silencieux de mon frère sur mon portable. Désormais je me demandais si je faisais réellement ça pour les cours ou pour autre chose…

Elle frissonnait sous les doigts d'Omi, qui le sentait parfaitement. Cette fille était sous son charme à présent, et l'androgyne pouvait absolument l'embrasser, elle n'aurait pas de claque, mais une réponse. Mais au lieu de l'embrasser, elle préférait jouer encore, pour la rendre fiévreuse.

Sa main s'ôta lentement, afin que seuls ses doigts soient en contact avec le corps de la jeune femme qui commençait déjà à brûler. De la sensualité faisait toujours son cpetit effet, et apparemment, Emiko y était plutôt réactive, alors il fallait que la jeune louve continue dans ce sens. Elle aurait ce qu'elle voudrait dans peu de temps. Même maintenant si elle le désirait. La jeune demoiselle semblait tout à fait disposée à s'abandonner dans les bras de l'androgyne.

« Si tu es sûre de toi... Alors... »

Elle frôla ses lèvres des siennes, un contact bien faible, certes, mais suffisant pour faire fondre ces dames. Ce simple frôlement était plus tentateur qu'un vrai baiser, plus séducteur même.

« Que dirais-tu de commencer tout de suite... ? »

Omi n'avait pas précisé quoi, exprès pour laisser l'imagination de la jeune Emiko faire tout le travail. C'était bien plus amusant comme ça. Mais ce qui était certain, c'était qu'elle tenait parole. Elle donnera des cours à Emiko, elle avait conclu ce marché. La jolie brune n'était pas une prostituée qu'Omi allait payer pour des services charnels, mais une jeune fille avec qui elle avait passé un accord.

J’ai cru que j’allais m’évanouir, si c’était ce qu’on ressent à chaque fois je crois que je ne m’en lasserais jamais. J’avais l’impression d’être hypnotiser, je lui appartenais, je n’avais pas résisté bien longtemps d’ailleurs…

« Si tu es sûre de toi... Alors... »

Ses lèvres frôlaient les miennes, je les avais juste senties légèrement et c’était bien suffisant. Il l’avait fait exprès, il me provoquait, c’était un vrai supplice. J’en avais sans le vouloir lâcher mon sac ou se trouvait mon portable, cette fois-ci j’entendis l’appel, le troisième, non hors de question qu’on me dérange maintenant surtout si c’était mon frère ! Omi voulait commencer maintenant…Mais… Quoi maintenant ? Mais vraiment à ce moment-là, la seule chose auquel je pensais –a par ce stupide appel qui recommençait -c’était de l’embrasser c’est tout. Il me cherchait.

-Tu as réussi à me faire craquer totalement et je suis sûr que tu la fais exprès.

Je m’approchais pour pouvoir l’embrasser, je pouvais plus attendre, plus du tout. Posant mon autre sac pour me serrer encore plus contre lui je fermais les yeux pour savourais.

Eh bien ? Elle avait craqué au point de perdre sa poigne qui tenait son sac ? Ce n'était pas une bonne chose. Heureusement qu'elles n'étaient qu'elles deux. Sinon, elle aurait peut-être pu dire adieu à son sac. Un appel se fit entendre, sans doute du téléphone de la jeune femme, mais elle ne répondait pas. Sans doute était-elle trop envoûtée par les gestes sensuels et calculés de l'androgyne ? Apparemment oui...

Omi eut un sourire charmeur, et un peu sournois sur les bords. Mais en même temps, c'était ce qui faisait son charme. Ce côté mystérieux créé par ce mélange de sentiments dans un seul sourire.

« Comme si tu étais contre... »

Elle l'aurait repoussée depuis bien longtemps si elle n'avait pas voulu de cette proximité qui était de plus en plus forte entre les deux femmes. Mais au moins, elle su qu'elle avait atteint son objectif. Et par la façon dont elle préférait le faire : la séduction.

Elle sentit les lèvres de la jeune Emiko, et répondit à son baiser. Mais elle prit bien vite les rênes de celui-ci. Omi menait la danse dans ce baiser, décidant elle seule de l'intensité, de la durée, et du mouvement des lèvres. Elle le rendit lent et sensuel, pour faire fondre davantage la jeune femme. Et puis, il ne fallait pas aller trop vite, ça n'était pas une bonne idée, et d'aucun intérêt de toute façon.

L'androgyne rompit le baiser après quelques longues secondes qu'elle avait rendues intenses par ce baiser.

« Tu ne réponds pas au téléphone.. ? Il risque de sonner encore longtemps sinon... et... de nous déranger... »

Le baiser avait était tellement agréable que j’en avais fermé les yeux, Omi en avait pris les reines et cela ne me déplaisez pas du tout. C’était d’une sensibilité et d’une douceur fondante, je ne savais pas ce qu’il faisait, mais c’est sûr, tout chez lui m’attirais tellement que ce n’était pas normal. Il était unique, je n’avais jamais rencontré une autre personne comme ça. Je ne l’aimais pas non, son corps me plaisait et pour l’instant sa façon de voir la vie autour de lui était agréable. Je ne pense pas qu’il soit du genre à chercher une relation sérieuse et moi je me trouvais trop jeune pour y penser maintenant, ce que je vis à l’instant est tout bonnement suffisant. Quand il arrêta le baiser, j’eu du mal à reprendre mon souffle, le vibrement de mon portable m’énervait un peu plus.

« Tu ne réponds pas au téléphone.. ? Il risque de sonner encore longtemps sinon... et... de nous déranger... »

Il avait raison, sa continuerais t’en que je n’ai pas répondu. Je soufflais et me baissais pour ramassais le sac ou il était dedans, mon frère comme par hasard. Je respirais un bon coup avant de répondre.

-Oui Jason ?... J’étais occupé… Je suis à Shibuya… Non je ne suis pas avec Giny… Je suis occupé je t’ai dit…Je préfère rester seule…Parce que…mais… Non Jason…

Je tapais du pied, mon frère insistait pour me rejoindre, habituellement j’aurais dit oui tout de suite, mais là c’était hors de question.

-Non Jason de toute manière je vais rentrer, bisou.

Je fermais le claper de mon portable pour éteindre l’appel.

-Désolé…C’était mon frère.

Elle la laissa répondre au téléphone, mettant ses mains dans ses poches, en souriant. Elle écouta la conversation, ou plutôt l'entendit. Ah zut... Elle allait devoir partir ? Déjà ? Dommage... Elles allaient devoir se séparer.

« Oh déjà ? »

Vu que c'était son frère, on dirait que c'était le son qui indiquait leur séparation.

« On va devoir remettre ça à plus tard ? Oh... Tu n'aimerais pas que ton frère nous voit ensemble ? »

Ou alors...

« Et si... Je te kidnappais... ? »

Ca pourrait lui permettre de passer ce moment ensemble. A moins qu'elle ne voulait pas. Omi se rapprocha encore plus d'Emiko, frôlant à nouveau ses lèvres des siennes.

« Ton frère n'a pas envie que tu fréquentes... ? Toi qui est une coquine dans un corps de poupée... Ca ne te dit pas de désobéir... ? »

Si j’avais pu frapper mon frère je l’aurais fait, comme j’ai dit que j’allais rentrer il allait se ramenait pour vérifier que je sois bien partie et il allait voir Omi… Je voyais déjà l’horrible scène, il allait gueulait sur Omi, le traité de tous les noms, ensuite m’obliger à rester enfermer chez moi et il refusera que je le revois… Un cauchemar, je n’avais pas le choix je devais partir mais je n’avais pas envie.

« Et si... Je te kidnappais... ? »

Qu’il me kidnappe ? Je ne pus m’empêcher de sourire, ça me plaisait assez bien cette idée. Je pris mes sacs puis me rapproché de lui, ses lèvres frottaient de nouveau les miennes. Un frisson revient en force dans tout mon corps.

« Ton frère n'a pas envie que tu fréquentes... ? Toi qui est une coquine dans un corps de poupée... Ca ne te dit pas de désobéir... ? »

Ça y est je venais d’oublié mon frère, je venais de replonger dans les yeux de Omi.

-Si…La désobéir est plus que tentent… Emmène-moi loin d’ici.

Vu son envie de partir, Omi avait bien deviné que cette idée allait plaire à cette fille aux allures sages, mais au coeur désireux de partir à l'aventure, de vivre des folies. L'androgyne poussa alors davantage le rapprochement de leurs lèvres. Elle n'avait plus qu'à les fermer sur les siennes pour un baiser.

« Alors accroche-toi... Je vis à cent à l'heure... »

Elle lui prit alors la main, sans lui demander son avis. Bien évidement, elle fit attention à ne pas lui faire perdre ses sacs. Elles allèrent jusqu'à l'extérieur, jusqu'à la moto de l'androgyne. Omi grimpa dessus, faisant rugir le moteur.

« Grimpe... et accroche-toi bien ! »

Pour lui prouver qu'elle ne plaisantait pas en disant qu'elle ne vivait pas au ralenti, elle fit rugir davantage le moteur. Il était puissant. En même temps, elle l'avait un peu bricolé, avec un bon ami mécanicien. Elle avait beaucoup apprit avec lui, mais n'était pas capable de faire autre chose que des petites réparations toute seule.

« Tu veux aller quelque part en particulier ? Enfin...Ca dépend par quoi tu veux commencer. »

Elles pouvaient très bien faire les deux en même temps...

Je ne lâchais pas des yeux son regard, je ne pouvais m’empêcher de sourire. Il jouait avec moi, je lui appartenais. Il c’était encore plus rapproché, je pouvais sentir sa respiration tellement il était proche. Il me dit qu’il vivait a cent a l’heure, pour me prendre ensuite la main, je n’enlevais pas la mienne et le suivis jusqu’à l’extérieur, je vis alors qu’il avait une moto. Je trouvais ça très classe, je n’en n’avais jamais fait et il était facile de deviner la faute. Je rangeais mon deuxième sac dans l’autre et le fermé pour éviter que tout s’envole pendant le trajet. Il fit rugir sa moto, je me mordis la lèvre inférieure avant de monter derrière lui.
Je ne vis pas que derrière nous, à l’intérieur du bâtiment, un ami de mon frère nous avait vus. Je ne voyais qu’Omi.

-Un endroit en particulier… ? Je ne sais pas, ou tu veux.

Je lui laissais les commandes de tout, pour aller quelque part c’est vrai que j’en n’avais aucune idée. Mais être assez loin de ma maison serai une bonne idée, Jason ne devait pas me voir avec Omi, je ne voulais pas qu’il nous dérange je ne m’étais jamais sentie aussi bien.

Sujet: Re: Ma nouvelle amie ? Mon nouvel ami ? (Omi)

» Fujii Akiko ♦ « L'amie d'enfance » feat Hyomin (t-ara)
» HAYASHI MASAKI ♦ « meilleure amie, soeur de coeur » feat TANAKA REINA
» KIMURA Keiko # Ma jolie petite amie ~ MATSUSHITA Sayuri & Sayana # Les jumelles infernales

Ma nouvelle amie ? Mon nouvel ami ? (Omi)

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