Situation familiale : Parents divorcés, Saito vit avec sa mère, son frère jumeau Alexander, et son petit frère Kenzo.

Profession du père : PDG d'une société de média.
Profession de la mère : Chef cuisinier dans un restaurant cinq étoiles.

Matières appréciées/maîtrisées: L'art et le sport.
Matières détestées/en difficulté : Toutes les autres matières.
Métier souhaité : Saito est très habile de ses mains et a toujours rêvé de devenir sculpteur, menuisier ou peintre. Le fait de pouvoir créer quelque chose de concret grâce à ses mains lui procure une joie infinie. Saito aime laisser son imagination s'exprimer librement, c'est pour cela qu'il ne veut pas s'enfermer dans un bureau ou être sous les ordres d'un patron.
Club désirés : Club de peinture et club de natation.
Vous et l'école : Les études n'ont jamais été le point fort de Saito : il est souvent collé pour désinvolture et irrespect des principes de l'école, ce qui renforce l'aversion qu'il éprouve pour tout ce qui se rapporte au domaine du scolaire. En fait, il a simplement une autre conception de la vie, plutôt paradoxale certes, surtout lorsqu'il affirme que le système scolaire n'est qu'une perte de temps. Néanmoins, il essaye d'y trouver de l'intérêt, notamment dans les clubs et dans les sorties scolaires afin de ne pas trop pourrir son adolescence et d'en profiter un temps soit peu.

Saito savait qu'il aurait dû se coucher plus tôt la veille, car c'était avec un air faiblard et totalement absent qu'il cherchait son journal. Lorsqu'il l'eut trouvé, il prit place devant son bureau et traça les mots dans un rythme régulier :

Bon,

cette journée fut assez nulle dans l'ensemble. D'abord je me suis réveillé en hâte et n'ai même pas pris mon petit déjeuner. Chose qui ne fut pas du tout salvatrice étant donné que je suis un ventre sur pattes. Bref, je pensais qu'Alex ne m'avait pas réveillé pour donner quelques explications à Kenzo pour sa première journée au lycée. Une fois fin prêt, je marchai à côté d'eux en direction du lycée. Kenzo n'avait pas l'air très emballé à l'idée d'aller étudier, étant donné que nous étions tous deux d'accord sur le fait que l'école ne servait pas à grand chose. Lorsque l'on est arrivés au lycée, j'ai adressé un signe d'encouragement à mon petit frère et ai salué Alex, avant de constater sans surprise que je me retrouvais en Troisième C. Je trouve cela un peu injuste que l'on fasse les classes en fonction des niveaux, et je n'ai pas vraiment envie de me faire cataloguer. Mais bon, au moins je ne serai pas un poids pour les autres, mais juste un élément perturbateur parmi tant d'autres.

J'ai retrouvé mes potes et ai commencé à délirer avec eux, on s'imaginait déjà en cours en train de foutre le bordel comme à notre habitude. J'ai vu une nouvelle fois certaines copines, toutes plus jolies les unes que les autres et moi, insensible à leur charme? Je sais pas ce que je veux, peut-être me faut-il une fille vraiment hors du commun? Bref, je suis devant la salle qu'on nous avait indiquée, puis j'ai attendu que notre professeur principal daigne se manifester.

Je suis entré dans la salle de classe sans l'avoir vu, étant donné que tout le monde s'est précipité comme une horde de chiens enragés dans la pièce, me masquant ainsi la vue. Bien sûr, je l'ai vu tout de suite après m'être assis au fond de la salle. Au début, j'ai cru qu'il était gentil -il était jeune et avait un visage plutôt candide- mais cette impression a été totalement anéantie lorsqu'il s'est mis à jeter tout et n'importe quoi au fond de la salle. Parmi les affaires se trouvait mon portable, donc par réflexe j'ai tenté de le reprendre. Et là mon cher journal adoré que j'aime tant, tu ne me croiras sans doute jamais, mais ce professeur a délibérément piétiné ma main errante et douce comme de la soie! Non mais j'ai cru halluciner quoi, c'est un prof quand même! Là j'avais juste l'impression d'être un communiste en face de Staline! Genre on te punit si tu ne fais pas ce qu'on te dit en gros... Mais c'est quoi ce prof sérieux? Il m'a fait mal en plus!

Bon ben du coup je suis retourné à ma place en espérant que son regard meurtrier ne me laissera aucun séquelle, puis j'ai fait mine de l'écouter pour éviter toute altercation nouvelle. Voilà pourquoi j'aime le sport : tu écoutes pendant deux minutes et ensuite tu agis, dépensant toute ton énergie pour libérer tous tes sens et donner à ton corps ce qu'il veut, à savoir du mouvement. Sauf que durant cette journée, j'ai été assis sur ma pauvre chaise et ai écouté le blabla incessant de ce prof despotique. Pas vraiment exaltant comme premier cours, mais j'aurais dû m'y attendre après tout.

La journée s'est déroulée d'une telle lenteur que même ma tortue en peluche aurait pu la battre dans sa course -oui, j'ai une peluche parce que j'ai peur d'être tout seul dans mon lit, lorsqu'il fait nuit. Mais c'est pas grave d'être peureux, faut juste l'assumer non? En tout cas, l'école c'est nul, en plus il n'y a même pas de club de poterie! Il est temps que j'en créé un moi-même.[/justify]