Situation familiale : Parents décédés, une sœur perdue de vue après avoir été séparé d’elle à l’adoption.
Profession du père : Testeur de cercueil professionnel ! ~
Profession de la mère : Mannequin de costume funèbre /SBAM/

Matières appréciées/maîtrisées: J’aime les math <3 /soyonsfou/
Matières détestées/en difficulté : J’ai du mal au cours de gym ? 8D
Métier souhaité : Je veux devenir neurologue
Club désirés : Club de chant
Vous et l'école : J’ai fais mes primaires sans trop de problème, enfin le début. Puis, il y a eu cette dispute qui a un peu détruit ma famille : en clair, mes parents sont morts, ma petite sœur a eu beaucoup de mal à surmonter le choc et on a du être placés en orphelinat puis adoptés séparément : oui, rien que ça ! Ensuite, j’ai été placé dans un collège tout à fait normal et je m’y suis plutôt bien débrouillé : j’ai eu la chance d’être quelqu’un d’intelligent et de sociable ce qui m’a permis de me développer à peu près normalement malgré l’absence de ma petite sœur (car oui, c’est moi le plus grand d’abord ! *O*). Même si j’étais intelligent, les professeurs ne pouvaient pas passer à côté de mon hyperactivité, car elle faisait de moi un véritable gamin sur ressort (du genre qui saute sur le dos de tout le monde en hurlant et en riant même quand on n’en a pas envie, vous voyez ?). Mon deuxième atout pour l’école était que je m’intéressais à de nombreuses choses, notamment parce que j’étais quelqu’un de très curieux ; toujours occupé à rechercher la dernière solution, celle qui changera tout. C’est aussi pour cette raison que je n’ai jamais arrêté de chercher ma petite sœur, sans jamais y arriver pour l’instant, mais ça ne me faisait pas perdre courage pour autant ! Ainsi, en arrivant au lycée, j’ai toujours ce même sourire planté sur le visage, cet entrain surréel (et exaspérant par moment), mais j’ai aussi un peu pris la grosse tête car non, personne n’est parfait… (sauf moi, avouez que vous y avez cru ;p)

« À Kanon-chan,
J’aurais aimé que tu voies ma journée d’aujourd’hui : elle s’est passée un peu comme dans un rêve. Quand maman et papa m’ont conduit devant le grillage de l’école, mon cœur battait à trois cents à l’heure, comme s’il allait s’arrêter d’une minute à l’autre ; bien entendu, tu sais que c’est impossible, mais j’ai cru que j’étais mort quelques instants et que j’allais entrer tel un fantôme dans le lycée où j’allais étudier. Bien évidemment, ça n’était pas la peur qui me mettait dans un état pareil, mais l’excitation ; tu aurais sans doute bien ris sur le moment si tu avais pu voir la tête que je faisais en entrant là-bas.

J’en reviens à ce que je disais : je suis rentré dans la salle de ma classe, la 3ème A, tu te rends compte ? Celle des meilleurs ! Enfin celle des meilleurs d’après les professeurs, je ne suis pas sûr qu’ils le soient tous, mais j’y ai sûrement ma place. J’aurais tellement voulu que tu me voies en uniforme : la cravate bleue me va bien je trouve, et puis ça change de l’uniforme du lycée où j’allais avant, il était bien moins classe, et il faut avouer que la couleur ne m’allait pas tellement.

Oui, j’ai changé, j’ai grandi, mais en arrivant devant toute cette classe, tout ce monde qui m’entourait, je n’ai pas arrêté de sourire ; bien évidemment j’ai connu un petit moment de timidité où mon visage semblait comme crispé, mais bien vite mes traits se sont étirés en ce sourire étincelant qui me caractérise si bien. Aussi, j’ai écrit sans attendre mon prénom au tableau, m’adressant à toute la classe avec un entrain qui semblait manquer à bien d’autres et, sans attendre, je me suis présenté à tout le monde et, après avoir terminé de raconter mon nombre interminable de passions (ouais, je sais terminer l’interminable moi, je suis un demi-dieu~), je m’étais empressé de rejoindre la place qu’on m’avait donnée.

Bien évidemment, tu te doutes que je n’ai pas pu passer ma journée à rire en solitaire et que je suis allé vers les autres élèves de ma classe ; je ne sais pas ce qu’ils pensent de moi, mais je m’en moque un peu, tant que je peux rester avec eux et les faire sortir du petit monde d’étude et de sérieux qu’ils semblent avoir comme idéal. En fait, je ne pense pas qu’ils aient besoin d’étudier autant et d’être aussi sérieux : la bonne humeur compte avant tout, pas vrai ? La motivation aussi.

Soit, je parle beaucoup pour ne rien dire alors je continue ; j’ai déjà essayé de me faire une place dans cette petite classe (enfin petite, c’est bien le mot ?), et même si j’essayais d’être un minimum sérieux, je n’ai pas pu m’empêcher de faire l’idiot dès la deuxième heure de cours. Chassez le naturel, il revient au galop comme on dit ! Je m’égare encore…Tu m’offres un plan de ma tête pour que j’aille droit au but?

Une fois la journée finie, c’est pleinement satisfait que je suis rentré chez moi, enfin que j’ai rejoint mes parents à la sortie avant qu’ils ne m’emmènent au restaurant pour fêter notre arrivée en ville. Ils me l’avaient promis et mes parents tiennent toujours leurs promesses, je fais toujours tout pour suivre leur exemple ; tu devrais les rencontrer un jour, et me présenter les tiens aussi !

Je m’interroge déjà sur la vie de mes camarades, j’espère en apprendre beaucoup sur eux et sur leurs passions ; ils ont l’air vraiment sympathique pour la plupart ! À mon avis, il y en a certains qui, comme d’habitude, feront tout pour ennuyer leur monde, mais s’ils osent faire ça, et bien je leur rendrai la monnaie de leur pièce !

Bien, je vais aller dormir maintenant, car j’ai vraiment sommeil. Je verrais si je sais t’écrire encore avant demain.



PS : Où que tu sois, sache que je t’aime, petite sœur. »

La mère, souriante, posa alors la lettre là où elle l’avait trouvée porta alors le jeune homme qui s’était endormi là jusqu’à son lit avant de remonter sa couverture jusqu’à son menton. 17 ans, et toujours pas capable de rejoindre son lit avant de s’endormir. Cela fit sourire la mère qui s’approcha ensuite du bureau où elle venait de lire la lettre pour y prendre délicatement la photo de Yukio et sa sœur qu’elle alla ranger à sa place, dans le sac du jeune homme. Sans doute qu’après avoir terminé sa lettre, et cela comme il le faisait souvent, il était resté là à observer ce morceau de papier glacé, songeant au passé. Cette pensée la faisant à nouveau sourire, elle éteignit la lampe du bureau avant de quitter la pièce, fermant la porte derrière.